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Société de l'information
 


Liste

04/2006
Quaero : "La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf" - Version 2.0


10/2005
Valeur ajoutée et système d'information (2/2)


09/2005
Valeur ajoutée et système d'information (1/2)


07&08/2005
Communication électronique : attention, danger !


06/2005
Légitimité des contenus sur Internet : une vertueuse incertitude


05/2005
Google versus bibliothèque numérique européenne : et si l'on pensait aux utilisateurs ?


12/2004
Gérer la connaissance : de la codification à la collaboration

11/2004

Weblogs et wikis : peu d’innovation, beaucoup de valeur ajoutée


07&08/2004
Rechercher des contenus numériques, demain

06/2004
Les moteurs de recherche innovent-ils encore ?

04/2004
Communication d’entreprise : pour une approche diplomatique des technologies de l’information

05/2003
Internet et pricing : une révolution peut en cacher une autre

10/2002
Redevances, peau de chagrin du Ministère de la Culture

01/2001
Mais qu'entendez-vous donc par "interactivité"?

09/2000
L'an 00 de la nouvelle économie

Veuillez vous référer aux archives du 360 Journal pour la liste complète de nos publications



Chroniques

Quaero : "La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf" - Version 2.0

04/2006 - Cyril Demaria

La sérendipité (ou « don de faire par hasard des découvertes heureuses ») est sans doute un art qu'il est impossible de pratiquer à la Bibliothèque Nationale de France (site François-Mitterrand). L'antithèse présidentielle d'une vision borgésienne de la bibliothèque, en somme, et qui transcende les clivages politiques français. Quaero en est la dernière expression : opaque, inaccessible, élististe.


Valeur ajoutée et système d'information (2/2)

10/2005 - Nicolas Humeau

À la fin des années 1980, le prix Nobel d'économie Robert M. Solow énonça le paradoxe selon lequel les investissements informatiques des quinze années précédentes, bien que motivés par la recherche de gains de productivité, n'avaient pas prouvé leur efficacité. Sur une période de temps semblable, d'autres gisements de productivité auraient par le passé suscité de véritables révolutions industrielles, déterminant des cycles de croissance économique. Nicholas Carr (2004) a récemment relancé le débat de la valeur ajoutée informatique, dont la difficulté est de ne trouver réponse ni dans des prises de position subjectives, ni dans des outils de calcul prétendant à l'objectivité, ni dans le recours aveugle à l'externalisation de tout ou partie du système d'information.


Valeur ajoutée et système d'information (1/2)

09/2005 - Nicolas Humeau

À la fin des années 1980, le prix Nobel d'économie Robert M. Solow énonça le paradoxe selon lequel les investissements informatiques des quinze années précédentes, bien que motivés par la recherche de gains de productivité, n'avaient pas prouvé leur efficacité. Sur une période de temps semblable, d'autres gisements de productivité auraient par le passé suscité de véritables révolutions industrielles, déterminant des cycles de croissance économique. Nicholas Carr (2004) a récemment relancé le débat de la valeur ajoutée informatique, dont la difficulté est de ne trouver réponse ni dans des prises de position subjectives, ni dans des outils de calcul prétendant à l'objectivité, ni dans le recours aveugle à l'externalisation de tout ou partie du système d'information.


Communication électronique : attention, danger !

07&08/2005 - Nicolas Humeau

Faute de restituer les signaux verbaux et comportementaux, les moyens de communication ne proposant ni l'image, ni le son - comme le courrier électronique ou la messagerie instantanée dans leur forme actuelle -, donnent lieu à interprétation. Dans l'environnement professionnel, et particulièrement dans la relation hiérarchique, la communication électronique induit d'autant plus de biais que l'écrit y fait foi. De la conscience plus ou moins aigue de la marge d'interprétation découlent des comportements dangereux.


Légitimité des contenus sur Internet : une vertueuse incertitude

06/2005 - Laurent Kretzschmar

Sites officiels ou non officiels, blogs, forums, chat, opinions, rumeurs, site de contrefaction… Internet a mis en exergue d'une façon inédite les dimensions critiques d'une information : véracité, fiabilité et rapidité d'accès. A l'heure de la surinformation, la vérification de la fiabilité d'une information devient problématique. Le Drudge Report a ainsi été capable de révéler des affaires politiques réelles (Monica Lewinski), mais aussi de publier les histoires les plus fantasques.


Google versus bibliothèque numérique européenne : et si l'on pensait aux utilisateurs ?

05/2005 - Véronique Mesguich

Les réactions, parfois passionnées, à l'annonce du projet de Google visant à numériser et mettre en ligne les fonds de bibliothèques universitaires ou publiques, ne furent pas, en France du moins, un "bonheur extravagant". Mais, alors que la notion de "document" est en train de changer et que ses usages peuvent différer sensiblement, ne serait-il pas plus judicieux, au lieu de mettre en avant les outils, de penser d'abord aux "contenus" et à leurs utilisateurs ?


Gérer la connaissance : de la codification à la collaboration

12/2004 - Laurent Kretzschmar

Les applications de la gestion des connaissances (ou knowledge management, KM) à l’environnement professionnel sont un phénomène relativement récent. Elles datent de moins de vingt ans et ne sont pas encore adoptées par toutes les entreprises. Lorsque c’est le cas, elles ne sont pas positionnées de manière uniforme dans l’organisation (la gestion des connaissances peut relever d’un directeur ad hoc, de la DSI, des RH, ou encore directement des divisions opérationnelles). Après tout, il n’y a pas si longtemps, des études ne titraient-elles pas « Le KM, un feu de paille ? ». Malgré cette jeunesse, le KM n’en est plus à ses débuts. Il a déjà traversé plusieurs phases et les premières expérimentations, brouillonnes et coûteuses, ont fait l’objet d’une censure par des instances dirigeantes d’abord attentives puis inquiètes. Le foisonnement de nouvelles technologies (applications mobiles, blogs, wikis, messagerie instantanée professionnelle) peut-il être synonyme d’un regain d’intérêt ?


Weblogs et wikis : peu d’innovation, beaucoup de valeur ajoutée

11/2004 - Nicolas Humeau

L’année 2004 a vu la popularisation d’une expression nouvelle dans l’environnement Web : « blogger ». Le blogging entraîne dans son sillage les multiples espoirs d’internautes - et, plus récemment, d’intranautes - à la recherche d’une nouvelle dynamique d’expression. Réputé facile d’emploi et plus interactif que le site web traditionnel, le weblog semble aujourd’hui constituer le nouvel horizon de l’expression en ligne. En juin 2004, le National Institute for Technology and Liberal Education chiffrait ainsi la population des bloggers américains à entre deux et huit millions d'invidus. Moins connu du grand public, le wiki, doté de fonctionnalités avancées de publication collaborative, participe lui aussi de la marche vers ce nouvel horizon.


Rechercher des contenus numériques, demain

07&08/2004 - Cyril Demaria, Nicolas Humeau & Laurent Kretzschmar

Si le coeur de la technologie des moteurs de recherche ne s'améliorait plus de manière visible, c'est que l’innovation se situe désormais en marge du produit principal (dans l’interface de recherche, dans la présentation des résultats…). Il est question d’entrer au cœur de ces innovations, avant d’aborder les ruptures technologiques à plus long terme qui déterminent l’évolution des moteurs de recherche.


Les moteurs de recherche innovent-ils encore ?

06/2004 - Cyril Demaria, Nicolas Humeau & Laurent Kretzschmar

Enjeu commercial majeur, le moteur de recherche est devenu un « produit d’appel ». Parmi les pionniers, Yahoo et Altavista lui ont associé des fonctionnalités sources de revenus, parfois au détriment de la recherche proprement dite. Bénéficiant d’une image de spécialiste de la recherche, Google s’est rapidement imposé, notamment grâce à des techniques de marketing viral. Pour s’attaquer aux leaders, il a en effet proposé une page d'accueil sans publicité et séparé distinctement les liens sponsorisés des liens classiques, classés par leur degré de popularité. Bien que critiquable1, la popularité détermine en effet le classement des sites par Google. Ce système devait couper court aux abus reprochés aux concurrents, mais il fut détourné par la multiplication de liens croisés.


Communication d’entreprise : pour une approche diplomatique des technologies de l’information

04/2004 - Frédéric Bachelet

Alors que le public a appris à maîtriser et à utiliser à son avantage les ressources offertes par les technologies de l’information, les entreprises continuent à utiliser des techniques issues de médias classiques pour communiquer sur leurs produits et véhiculer leur image. Cet article entend préciser en quoi ces techniques sont inadaptées aux fonctionnements interactifs caractéristiques des nouveaux médias et proposer aux entreprises le développement de mécanismes simples pour promouvoir une « diplomatie des affaires » leur permettant de participer activement aux réseaux de communication, sinon pour les contrôler du moins pour les appréhender de manière constructive.


Internet et pricing : une révolution peut en cacher une autre

05/2003 - Nicolas Humeau, Laurent Kretzschmar & Cyril Demaria

Internet a radicalement modifié notre perception de l'information, et au premier chef des prix. La bataille des prix a d'abord émergé comme un moyen d'acquérir un leadership via le gain de parts de marché. La segmentation des marchés a été profondément remise en cause et les exigences des clients et le rôle des intermédiaires ont considérablement évolué. Mais si une structure de prix rénovée a émergé au travers des shopbots, sites d'enchères et autres méthodes de fixation dynamique des prix, plus qu'une révolution des prix, Internet a révélé une demande insatisfaite de services cachés. L'arbitrage quasi-instantané des prix des produits « nus » s'est accompagné de l'émergence de services associés.


Redevances, peau de chagrin du Ministère de la Culture

10/2002 - Cyril Demaria

Le projet de redevance sur les supports numériques du Ministère de la Culture a eu le mérite de mettre en lumière une vision périmée de la politique culturelle française. Le statut des biens culturels a évolué avec la numérisation de la chaîne de valeur des industries musicales, audiovisuelles et littéraires. La valeur disruptive de ces outils réside dans l'effet de levier qu'accompagne leur introduction dans la chaîne de valeur : la numérisation diminue les coûts de chaque étape de la chaîne et en change radicalement les contraintes. Cet effet de levier technologique est d'autant plus perceptible que les contraintes étaient pesantes. Les consommateurs peuvent obtenir immédiatement un large choix de fichiers, sans perte de qualité notable, simplement et pour un coût infime. Vouloir taxer ces espaces d'échange est impossible, tout comme les espaces de stockage en ligne gratuits et illimités, accessibles directement par des périphériques reposant techniquement sur un stockage distant situé n'importe où. L'assiette des redevances est donc condamnée à devenir une peau de chagrin.


Mais qu'entendez-vous donc par "interactivité"?

01/2001 - Cyril Demaria (publié dans Les Echos, 24.1.01, p. 61)

L'interactivité combine la liberté de l'utilisateur d'intervenir à tout moment dans un processus ; le choix d'une action parmi une quasi-infinité d'options ; et une réponse directe, immédiate et adaptée du support à sa sollicitation. La liberté d'intervention de l'utilisateur et sa latitude d'action procèdent d'une adaptation du support à la liberté initiale de l'utilisateur, à l'image d'Internet. Les entreprises qui ont tenté de limiter cette liberté s'y sont brisé les dents. Or, l'interactivité pénètre chacune des activités virtuelles de l'individu, car celui-ci cherche à s'affranchir des cadres traditionnels de consommation de l'information. Ainsi, l'avenir de l'Internet mobile ne réside pas dans les terminaux stériles que sont les téléphones mais bel et bien dans les assistants numériques (PDA). L'avenir de la « télévision interactive », quant à lui, peut laisser sceptique. Celui du PC reste flou, mais le succès du Palm Pilot est indéniablement lié à son interactivité.


L'an 00 de la nouvelle économie

09/2000 - Cyril Demaria (publié dans Les Echos, 5.9.00, p. 72)

La « nouvelle économie » n'en est qu'à ses balbutiements. Chaque entreprise doit remettre à plat son analyse stratégique et concurrentielle, en évaluant comment le changement de statut de l'information va lui permettre de faire évoluer son coeur de métier et répondre à de nouveaux besoins.
Trois exemples d'application montrent la radicalité des changements à l'oeuvre : la mue attendue des géants tentaculaires du service, le client se satisfaisant de moins en moins d'un service intégré verticalement et standardisé ; l'indispensable évolution des structures sous-jacentes à l'économie, le procès Microsoft ayant montré la difficulté que les cadres traditionnels éprouvent à maîtriser les données de l'économie digitale ; l'inévitable transformation des outils économiques fondamentaux, tels que la monnaie, l'interfaçage entre la sphère monétaire classique et la sphère virtuelle restant problématique.

 
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